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Interview de Mme Verdier

Entretien croisé avec les professeurs Lucie Ménager, directrice du Master Techniques financières et bancaires, Marianne Verdier, directrice du Master Finance, et Christian Ottavj, directeur du Master Macroéconomie monétaire et bancaire a été publié dans le magazine Panthéon Assas.



Avec une très forte sélectivité à l’entrée, des prérequis de haut niveau dont une expérience professionnelle ou des stages dans le domaine financier, une diversité recherchée de profils et un très bon taux d’insertion professionnelle en France et à l’étranger, les Masters 2 Macroéconomie monétaire et bancaire, Techniques financières et bancaires, et Finance de l’université Paris II Panthéon-Assas se sont progressivement imposés sur la place parisienne comme un pôle Finance de premier plan, bénéficiant en outre de la synergie avec l’excellence des formations en droit de l’université Paris II.


La spécificité constitutive de l’université Paris II qui permet de mettre en relation des juristes doublement compétents sur le plan académique et technique avec des économistes est une chance indéniable. Il y a une volonté très appréciable de l’université de trouver toutes les synergies possibles entre la finance et le droit.


Même s’ils proposent un tronc commun de cours généralistes, les trois masters ont chacun leur spécificité, le Master Macroéconomie monétaire et bancaire offre une approche macroéconomique plus théorique des phénomènes économiques et bancaires et bénéficie de la mention recherche, mais les chercheurs restent cependant très demandés dans les centres d’études bancaires. De leur côté, les Masters professionnels Techniques financières et bancaires et Finance ont une visée plus pratique en préparant à tous les métiers de la finance d’entreprise et de la finance de marché.

Une même exigence de qualité et de réactivité au monde professionnel anime les trois professeurs.


Pour Lucie Ménager, comme pour Marianne Verdier, c’est le ratio d’intervenants professionnels 70 %, pour 30 % d’académiques, au sein de leurs formations, qui permet de suivre d’aussi près les évolutions d’un secteur très mouvant. Christian Ottavj insiste : « la diversité des cours que nous offrons à nos étudiants et l’exigence d’excellence que nous imposons leur permettent d’être immédiatement opérationnels et de rester au niveau requis, même si les réalités professionnelles sont très évolutives. »


Être immédiatement à jour des nouvelles pratiques est également possible grâce à la dimension de recherche propre menée par les professeurs à l’université. « J’ai la chance, explique Marianne Verdier, d’effectuer des recherches sur le sujet très novateur de la finance digitale et des FinTechs que je peux partager avec les étudiants. Aujourd’hui, nous avons déjà des anciens étudiants tout récemment diplômés qui ont monté leur société dans ce domaine, ainsi que des intervenants qui connaissent parfaitement l’écosystème des FinTechs. Tout cela se traduit concrètement par des embauches pour les étudiants. »


La qualité des formations et l’attention ainsi portée aux étudiants et à leur devenir professionnel expliquent sans nul doute l’attachement que ceux-ci ont en retour pour les masters où ils ont été formés. Marianne Verdier explique que « malgré leurs horaires de travail très chargés et leurs responsabilités, ils trouvent le temps de revenir auprès du master pour apporter leur soutien ou partager leur expérience. »


C’est à Paris, mais aussi au Luxembourg, à Milan, en Amérique Latine ou encore en Chine, et surtout à Londres, que l’on peut trouver une grande partie de la diaspora de ces anciens et s’imprégner de leur dynamisme porteur. Si, chaque année, un voyage de master est organisé dans la City, Marianne Verdier rappelle que, pour pouvoir mener tous ces projets à bien, les formations ont toujours besoin de soutien via la taxe d’apprentissage.

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